En tant qu’antiquaire, vous achetez et vous vendez divers objets de valeur. Vous devez parfois les restaurer et collaborer avec des spécialistes de la restauration d’objets. Comme un sinistre peut vite arriver, il est indispensable de souscrire les bons contrats d’assurance et les garanties adaptées. Zoom sur les garanties essentielles pour les antiquaires !

En quoi consiste le métier d’antiquaire ?

Spécialiste d’une époque, d’un style ou d’un sujet, l’antiquaire a pour mission d’acheter et de vendre des tableaux, des meubles, des argenteries, des gravures, des photographies, des porcelaines, des armes, des monnaies, des sculptures, des bijoux et des bibelots. Il peut, par exemple, s’agir de meubles du XVIIIe siècle de style français, d’objets d’art japonais ou d’objets islamiques, entre autres… quel que soit le type d’acquisition, l’antiquaire doit avoir une grande sûreté de jugement pour appréhender l’origine et la valeur.

L’antiquaire est souvent en déplacement. Il participe à des ventes publiques et à des expositions, se rend chez les particuliers, et visite des musées. Ce spécialiste d’objets antiques se rend aussi à des ventes réservées aux professionnels et à des vide-greniers. Pour réussir comme antiquaire, il faut avoir un sens de la communication subtil et être patient.

Par-dessus tout, l’antiquaire doit savoir repérer les copies et les faux, et se documenter pour ne pas se tromper dans les achats. Il doit mettre en avant son expérience et ses connaissances en histoire de l’art pour dénicher des objets d’exception, les authentifier et estimer leur valeur. Il se charge aussi de restaurer ou faire restaurer les pièces (nettoyage, montage, réparation), de les exposer et de les vendre en magasin, dans des salons ou sur internet.

Bon à savoir : le métier d’antiquaire est différent de celui de brocanteur. L’antiquaire vend des objets d’exception remis en parfait état, tandis que le brocanteur vend tous types d’objets généralement en l’état.

Les risques du métier d’antiquaire

Exercer comme antiquaire, c’est avant tout être passionné d’histoire de l’art. C’est vous le spécialiste des antiquités, vous connaissez leur origine, leur époque, leur style et leur valeur. Pour réussir dans ce domaine, il faut s’informer de manière continue, être curieux, et être doté d’un très bon relationnel. Il faut aussi avoir des compétences en gestion, en comptabilité et en commerce. Or, même si vous disposez de toutes ces qualités, vous n’êtes pas à l’abri de risques.

À n’importe quel moment, votre responsabilité peut être mise en cause pour faute, oubli, omission, erreur ou mauvaise information. C’est pour cela que vous devez vous protéger. En souscrivant une assurance de responsabilité civile professionnelle et une assurance de responsabilité civile exploitation, vous pourrez exercer en toute tranquillité. Ces assurances couvrent votre responsabilité civile en cas de dommages corporels, matériels et immatériels causés aux tiers dans le cadre de votre métier.

Parmi les risques qui menacent votre activité d’antiquaire, le risque que l’objet vendu comprenne des malfaçons et que le client demande des dédommagements est bien évidemment le plus important. Le risque de vol est aussi très élevé, car votre stock est un bien précieux, fragile, rare et de qualité. Il peut aussi arriver que votre boutique d’antiquités ou votre atelier de restauration soit endommagé par un sinistre comme un incendie ou un dégât des eaux.

Sans oublier le risque que les biens que vous transportez soient endommagés, cassés ou volés lorsque vous vous rendez dans une foire ou dans un salon d’exposition. Vous devez donc bien vous assurer contre ces risques. Il existe aujourd’hui des contrats d’assurance spécialement développés pour les professionnels de l’art et les antiquaires.

Les assurances utiles pour l’activité d’antiquaire

Voici les assurances que vous pouvez souscrire pour exercer comme antiquaire en toute tranquillité :

  • L’assurance de responsabilité civile professionnelle : pour couvrir les dommages corporels, matériels et immatériels causés à des tiers dans le cadre de l’activité.
  • L’assurance de responsabilité civile exploitation : pour couvrir les préjudices liés à la vie d’entreprise causés à des tiers, des clients ou des salariés dans le cadre de l’activité.
  • L’assurance de protection juridique : en cas de litige avec un tiers, un client ou un salarié, les différents frais engendrés sont pris en charge par l’assurance.
  • L’assurance des locaux : si un sinistre survient dans votre boutique, comme un incendie, un dégât des eaux ou un vol, l’assurance interviendra pour vous couvrir et vous dédommager.
  • L’assurance objets de valeur : si les objets qui vous ont été confiés ou que vous achetez sont endommagés par un sinistre, cette assurance vous indemnisera.
  • L’assurance du véhicule : une assurance obligatoire pour pouvoir circuler sur les routes en France, que vous devrez compléter par une garantie spécifique pour pouvoir transporter des objets de valeur.

Une assurance multirisque antiquaire pour une protection optimale

De manière générale, les assurances de responsabilité civile pour le métier d’antiquaire couvrent l’exploitation, la responsabilité civile professionnelle et la défense et recours. Si vous souhaitez avoir une protection plus complète, vous pouvez souscrire une assurance multirisque professionnelle. Celle-ci comprend des garanties essentielles, mais aussi des garanties complémentaires.

Si vous accueillez votre clientèle dans votre local, par exemple, cette formule d’assurance vous sera très utile, car elle comprend une garantie couvrant les locaux des sinistres. Vous serez indemnisé en cas de vol, d’incendie, de dégât des eaux et de dommages accidentels. N’hésitez pas à comparer les propositions de différents assureurs. Vous pourrez faire jouer la concurrence pour trouver les contrats les plus adaptés.