Les entreprises sont exposées à divers risques, dont les principaux relèvent de la crise économiques.
Pour faire face à ces menaces qui pourraient nuire à la réussite, leur concentration se porte essentiellement sur l’optimisation de leur activité.
Les entreprises y parviennent en réduisant avant tout les coûts et en augmentant leur efficacité, pour une rentabilité maximale.
La définition du risque
Le risque est la probabilité de la survenue d’un événement néfastes et ses conséquences sur la survie de l’entreprise. Les sociétés mettent en place des stratégies pour gérer ces risques et ainsi pouvoir mener à bien leurs activités.
La gestion des risques met surtout l’accent sur l’identification de ce qui pourrait mal tourner afin d’anticiper et être en mesure de traiter le problème pour diminuer la possibilité d’échec.
Les principaux risques en entreprise
La cybercriminalité est dans le top 10 des risques les plus importants auxquels s’expose une entreprise, ce qui explique l’engouement de nombreuses sociétés pour l’assurance cyber risques.
En haut du classement, on trouve le préjudice à la réputation et à l’image de marque, suivi par le ralentissement économique de la reprise, puis les changements réglementaires et législatifs.
En quatrième position, l’intensification de la concurrence cause son lot de soucis aux chefs d’entreprise.
Ensuite, l’incapacité à attirer ou à retenir les meilleurs talents, mais aussi celle à innover et à répondre aux besoins des clients ne manquent pas de faire des émules pendant les réunions.
Au septième rang, vous retrouverez les pertes d’exploitation pour lesquelles vous pouvez souscrire une assurance perte d’exploitation pour limiter les pertes financières, puis à la huitième place du top 10 les dommages et sinistre relevant de la responsabilité civile professionnelle que vous pouvez couvrir à travers la souscription d’une assurance RC Pro
Enfin, la cybercriminalité occupe tout de même la neuvième place du classement, juste avant les dommages aux biens.
Évoquons un dernier type de risque, moins reconnu mais hélas de plus en plus fréquent, le risque de kidnapping et d’extorsion. Pour plus d’information, nous vous invitons à lire notre article sur l’assurance kidnapping et rançons.
Une multitude de risques au quotidien
En plus des risques analysés par l’enquête AON, d’autres catégories sont à prendre en considération comme les risques stratégiques, par exemple un concurrent arrivant sur le marché.
Les risques financiers inquiètent par ailleurs énormément les entreprises, tels que l’augmentation des intérêts relatifs à un emprunt ou encore les impayés.
Les risques opérationnels sont également à prendre en compte car une panne ou le vol d’un équipement indispensable empêcherait le bon fonctionnement de la structure, vous pouvez notamment souscrire à l’assurance bris de machine pour couvrir ces risques.
En outre, les risques environnementaux, y compris les catastrophes naturelles, sont à prendre en compte, tout comme l’instabilité politique et économique marquant un pays vers lequel des biens ou des services sont exportés.
Les risques financiers, environnementaux et de conformité
Le besoin de respecter les lois et règlements, ainsi que celui d’agir de manière à conquérir les investisseurs et les clients, poussent les entreprises à mettre en place des stratégies adéquates.
Celles-ci sont prêtes à changer leur façon bien établie de travailler et à modifier leur offre pour prendre en compte les textes législatifs. Ce fut notamment le cas en ce qui concerne les produits à base de tabac et l’amiante.
Ainsi, les préoccupations au sujet de l’accroissement de l’obésité pourraient inciter les entreprises à mettre en place des réglementations plus exigeantes en matière d’étiquetage alimentaire, malgré le fait que cela augmenterait nécessairement les coûts et risquerait de limiter l’attrait de certains ingrédients.
Les risques financiers
Les entreprises sont exposées aux risques en lien avec les transactions effectuées. Elles sont dans l’obligation d’examiner attentivement leurs opérations financières quotidiennes afin de s’assurer que la trésorerie se porte bien.
De ce fait, si vous avez un client fidèle qui, soudainement, n’est plus en mesure de vous payer, la viabilité de l’entreprise devient incertaine. Il convient alors de s’interroger sur les mesures à prendre pour recouvrer la facture et à envisager de souscrire une assurance-crédit pour se protéger contre les pertes.
Le risque financier repose également sur des facteurs externes comme les changements de taux qui influent sur votre capacité à rembourser vos dettes ainsi que sur la compétitivité de vos produits.
Les risques environnementaux
Le principe du payeur-pollueur découle directement de la responsabilité environnementale, c’est un risque auquel votre entreprise peut être confronté et vous devrez prendre à votre charge l’ensemble des frais pour la réparation des dommages et parfois même financer des actions préventives pour éviter les risques environnementaux. Pour faire face à ce type de risque vous pouvez souscrire une assurance responsabilité environnementale.
L’audit des risques
À quel moment doit-on réévaluer les risques professionnels ?
Toute modification dans la « routine » d’une entreprise, doit être l’occasion d’une nouvelle évaluation. Attention il n’est pas question ici de brider l’esprit d’entreprendre, par peur des risques qui pourraient se présenter. La démarche intellectuelle est comparable à celle d’un chef d’expédition dans l’Himalaya. Une fois la décision prise, il va rassembler les moyens matériels et humains. Mais surtout il va lister les risques et trouver des parades (mal de montagne = caisson souple hyperbare, accident = contrat d’évacuation par hélicoptère militaire…). La démarche doit être identique pour le dirigeant lors des changements et des opportunités offertes à son entreprise.
Les risques évidents…et les risques cachés
Les premiers coulent de source et relèvent bien souvent des décisions prises par l’entreprise : augmentations des biens stockés, nouvelles machines, ajout de produit dangereux au catalogue, embauche de commerciaux itinérants avec véhicule d’entreprise, contrats avec des pays étrangers (assurance export), etc.
Les risques cachés sont plus sournois car bien souvent ils ne dépendent pas de l’entreprise, mais de son environnement. Prenons quelques exemples.
- L’entreprise est couverte contre l’inondation à un moment x. Quelques années plus tard son environnement a été complètement modifié, par de nouvelles constructions qui ont accrus le risque (imperméabilisation des sols). Le niveau du risque couvert par l’assurance ayant été modifié sans qu’elle en soit informée, celle-ci remboursera en fonction du contrat, même si les dégâts sont nettement supérieurs. Découvrez également notre article vous expliquant comment vous faire indemniser en cas d’inondations
- L’entreprise reçoit une demande d’un nouveau client situé hors zone Euro. Les prix de vente sont calculés en tenant compte du change monétaire. Au fil des mois et des années les commandes s’accumulent et le C.A. augmente. Et puis un jour sans signe avertisseur, modification brutale du taux de change. Ce risque bénin sur les premières commandes peut mettre en péril l’entreprise par la suite. Il doit impérativement être couvert par une assurance sur les variations de taux de change.
La marche à suivre pour couvrir les nouveaux risques
L’identification et la quantification d’un nouveau risque sont du ressort exclusif de l’entreprise (et pas d’un commercial en assurance). Ensuite, vient la demande de devis sur un cahier des charges bien défini. Cela permet une comparaison tarifaire sur des bases identiques.
Il est toutefois utile de connaître les principaux risques auxquels sont confrontés les entreprises, à cet effet nous vous proposons la lecture de notre article sur les risques en entreprise et les assurances professionnelles adéquates pour couvrir ces risques.
A découvrir également l’assurance intoxication alimentaire, en effet dans le secteur de la restauration c’est un risque majeur qui mérite d’être couvert par une garantie professionnelle adaptée.
Ne négligez pas non plus les assurances pour couvrir vos stagiaires et vos apprentis, tant sur le plan de la santé, qu’en cas de responsabilité engageant votre responsabilité civile professionnelle.